Chers amis Lions,
Quel plaisir d’être parmi vous aujourd’hui, à l’occasion de ce congrès du Printemps des Lions. C’est un moment fort, un moment de rassemblement, où l’on sent battre le cœur de votre engagement. Permettez-moi de saluer avec chaleur et respect votre gouverneur, ainsi que votre futur gouverneur, à qui j’adresse tous mes vœux d’enthousiasme et de réussite dans cette belle mission.
Mes chers amis, je vous regarde avec admiration. Parce que vous portez des valeurs qui résonnent profondément avec ce que je crois, ce que je défends, ce que j’aime : le service, le désintéressement, la fidélité à l’humain.
Et je pense, en ce jour, à deux hommes qui incarnaient tout cela avec force et humilité : Marc Lecorre et Jean-François Raynal.
Marc Lecorre fut un admirable DRH de l’hôpital de Poissy. Il plaçait toujours l’humain au cœur des organisations et de ses décisions comme au Lions de Chambourcy. Sa trace est indélébile.
À Poissy, Jean-Francois Raynal fut directeur de cabinet de Jacques Masdeu-Arus, un maire visionnaire et fidèle. Jean-Francais fut conseiller municipal. Il fut aussi conseiller départemental pendant 17 ans, sans jamais faillir. Mais il fut surtout un président du Lions Club de Poissy d’une humanité rare.
Jean-François, c’était cette force tranquille, discrète, mais toujours présente. Cette main tendue. Cette voix calme qui savait apaiser.
Et ces mots de Jean-Jacques Goldman me reviennent souvent à son sujet :
« Il changeait la vie,
Simplement en passant du temps,
Simplement en posant un regard… »
Oui, Jean-François changeait la vie. Par sa constance, son écoute, sa bienveillance. Il vous ressemblait. Il incarnait ce que le Lions porte avec fierté : l’engagement du cœur, la fraternité vécue, la force de l’action collective.
En vous regardant aujourd’hui, je me dis que cette flamme ne s’est pas éteinte. Elle continue de briller dans chacun de vos projets, dans chaque geste, chaque présence. Et c’est tout à votre honneur.
Je terminerai avec cette phrase de René Cassin, prix Nobel de la Paix, qui disait avec justesse :
« La fraternité n’est pas un mot, c’est un comportement. »
Merci à vous, chers amis Lions, pour ce que vous faites. Merci pour ce que vous incarnez. Continuez, avec ce courage tranquille et cette chaleur humaine, à changer la vie.


