En tant que membre du conseil de surveillance du Chi, je veux saluer la ville de Saint-Germain-en-Laye et la direction du Centre Hospitalier Intercommunal Poissy–Saint-Germain pour la qualité de cet investissement, pour cette culture du beau et du fonctionnel, où l’architecture accompagne l’humain, où la technique s’efface devant la dignité des patients.
Le CHIPS, c’est une force hospitalière majeure dans notre territoire :
• 954 lits et places,
• près de 206 500 consultations par an hors urgences,
• plus de 3 190 professionnels de santé,
• un budget de fonctionnement avoisinant les 250 millions d’euros.
En matière de cancérologie, ce sont 15 places en hôpital de jour pour la chimiothérapie, 15 lits d’hospitalisation spécialisée, un plateau de radiothérapie de pointe ici même, au service de tout le nord des Yvelines.
Mais je veux surtout saluer une intelligence collective : celle du partenariat entre l’hôpital Poissy–Saint-Germain et les Résidences Yvelines Essonne, bailleur social, qui a permis la construction de 80 logements au-dessus même de cette unité de cancérologie Anne d’Autriche.
C’est une idée forte : soigner la ville autant que ses habitants. Faire cohabiter le soin et le logement, la vie et l’espérance.
Dans ce projet, je veux souligner l’efficacité de l’action municipale de Monsieur le Maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, et l’engagement déterminé de Monsieur Pierre Bédier, président des Résidences Yvelines Essonne et président du Conseil départemental, pour avoir su rendre possible ce qui paraît souvent impossible : bâtir vite, bâtir bien, bâtir utile.
Et puis, il y a l’essentiel.
Il y a celles et ceux qui affrontent la maladie, cette “bête”, cette “grande faucheuse”. À vous, patients, familles, proches, je veux dire : vous n’êtes pas seuls. Votre courage nous oblige.
Je veux enfin rendre hommage aux médecins, soignants, infirmiers, aides-soignants, personnels hospitaliers. Vous êtes la force tranquille de notre système de santé, la main tendue quand tout vacille, la voix qui rassure quand la peur s’installe.
Comme le disait Louis Pasteur :
« Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours. »
Que ce lieu soit une maison de science, une maison de soin, mais surtout une maison d’espérance.
Ko





