Ce vendredi à l’Assemblée nationale,
Je soutiens pleinement l’article 24 du projet de loi sur les narcotrafiquants, en particulier parce qu’il répond à une demande forte des maires, en première ligne face aux ravages du trafic de drogue dans leurs communes. Le ministre Bruno Retailleau est ferme sur le sujet comme je le suis.
Cet article introduit un levier essentiel pour agir sur l’un des points noirs de cette lutte : l’occupation illégale de logements par des trafiquants et leur emprise sur certains quartiers.
Pourquoi cet article est crucial ?
Aujourd’hui, de nombreux maires alertent sur l’impuissance des bailleurs sociaux à réagir face à des locataires ou occupants qui transforment des logements en points de deal. Le temps judiciaire et administratif joue souvent en faveur des narcotrafiquants, qui exploitent ces lenteurs pour asseoir leur contrôle sur des résidences et y instaurer une loi parallèle.
Avec l’article 24, le préfet pourra désormais se substituer aux bailleurs récalcitrants pour engager des procédures d’expulsion et libérer ces logements du joug des trafiquants. Cette disposition est une avancée majeure, car elle garantit que la loi s’applique sans entrave et que l’État prend ses responsabilités pour rétablir l’ordre public.
Un soutien aux maires et aux habitants
Les maires, qui sont les premiers interlocuteurs des habitants excédés, ne peuvent plus rester sans moyens d’action face à cette réalité. En tant qu’ancien maire de Poissy, je connais bien cette pression exercée par les citoyens qui veulent retrouver des quartiers paisibles.
Cet article répond donc à une attente de terrain : permettre aux pouvoirs publics d’intervenir rapidement et efficacement pour reprendre le contrôle des logements occupés par des trafiquants.
C’est un message clair envoyé aux narcotrafiquants : ils ne pourront plus impunément s’installer dans nos villes et quartiers. C’est aussi un engagement fort aux côtés des maires et des habitants qui subissent au quotidien cette violence et cette insécurité. La force doit rester à la loi, et cette mesure est une réponse concrète à ce défi.
