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Discours – Inauguration du G20 de l’Îlot Codos, Poissy

Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Chère famille Bruez,

Il y a des inaugurations qui sont de simples moments de coupe de ruban.
Et puis il y a celles qui racontent une histoire.
Celles qui portent en elles une saga humaine.
Celles qui sont faites de patience, d’obstination, de courage… et d’amour pour une ville.

Aujourd’hui, ici, sur ce boulevard Devaux, à l’îlot Codos, nous ne célébrons pas seulement l’ouverture du G20..
Nous célébrons plus de dix années de travail, de doutes, de combats, de renoncements parfois… mais jamais de renoncement à l’essentiel.

On dit souvent que « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
L’îlot Codos en est l’exemple parfait.

Pendant plus d’une décennie, il a fallu rapprocher des intérêts, rassurer des copropriétaires, convaincre, expliquer, recommencer. Il a fallu imaginer un projet qui ne soit pas seulement immobilier, mais humain.
Des logements, bien sûr.
Des commerces de proximité.
Et demain, un lieu pour l’association Saint-Louis de Poissy.

Ce projet, c’est la victoire de la volonté.
Car comme le disait Nelson Mandela :
« Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce que ce soit fait. »

Et s’il y a une femme que je veux saluer avec une émotion toute particulière ce soir, c’est quelqu’un dont la détermination force le respect.
Une femme qui a porté ce dossier à bout de bras, des années durant.
Une femme qui a parfois refermé le dossier… mais ne l’a jamais abandonné.
Une femme qui a douté parfois, comme nous tous, mais qui n’a jamais cessé d’y croire.

Oui, je le dis avec sincérité :
elle mériterait une statue ici, à l’îlot Codos.
Parce qu’elle incarne cette phrase de Victor Hugo :
« La persévérance est la vertu des forts. »

Cette femme, c’est vous, chère Annie Bruez.

Vous avez passé des heures, des jours, des années à faire avancer ce projet.
Vous avez été la cheville ouvrière, la boussole, la conscience de ce dossier.
Et aujourd’hui, ce que nous voyons, ce beau projet, cet ensemble harmonieux, élégant, vivant… c’est votre récompense.

Je veux aussi saluer Marc Bruez.
Un homme de terrain.
Un commerçant engagé.
Un dirigeant bénévole exemplaire du basket à Poissy depuis près de 30 ans.
Marc, vous incarnez cet engagement discret mais fondamental qui fait battre le cœur d’une ville.

À vous, aux enfants de la famille Bruez, je veux dire ceci :
Votre nom est associé à une certaine idée du commerce.
Un commerce de proximité, de service, de relation humaine.
Chez vous, on ne se contente pas de vendre.
On accompagne, on conseille, on cherche, on s’accroupit, on monte sur un escabeau…
On est au service.

Et ça, c’est rare. Et c’est précieux.
Comme le disait Antoine de Saint-Exupéry :
« La grandeur d’un métier est peut-être, avant tout, d’unir les hommes. »

Aujourd’hui, en tant que député, mais surtout en tant qu’ancien maire qui a suivi ce dossier pas à pas entre 2014 et 2022, je ressens une immense fierté.
Fierté de voir ce projet aboutir.
Fierté de voir cette famille retrouver ici un lieu qui fut le sien.
Fierté de voir Poissy continuer à se transformer sans perdre son âme.

Car il n’y a pas de développement sans confiance.
Il n’y a pas de projet sans alliance entre les collectivités, les entrepreneurs et les habitants.
Et il n’y a pas d’avenir sans cette conviction profonde que :
« Là où il y a une volonté, il y a un chemin. »

Ce G20 n’est pas seulement un commerce.
C’est un symbole.
Le symbole que la ténacité paie.
Que la fidélité à une ville est récompensée.
Que le collectif est plus fort que les obstacles.

Chère famille Bruez,
Merci pour votre constance.
Merci pour votre fidélité à Poissy.
Merci pour votre humanité.

Et longue vie à ce G20 de l’îlot Codos.
Longue vie aux commerces de proximité.
Et si vous me le permettez Longue vie chère Annie, de Poissy!